Le livre « Continental Saigon » de Philippe Franchini vient d’être réédité en mai 2015
Edition des Equateurs.
ISBN : 978-2-84990-416-9
Prix : 21€ 318 pages
Vũ Ngọc Quỳnh lui a consacré une intéressante note de lecture de 8 pages. Pour le lire Cliquer ici.
Le mot de l’éditeur :
Symbole et miroir de l’histoire de l’Indochine, l’hôtel Continental fut le point d’ancrage de tous les aventuriers, les rêveurs et les ambitieux. Son salon, sa terrasse bruissaient des intrigues et des illusions tissées par ces hommes qui ont cédé aux charmes de l’Extrême-Orient, ses promesses de fortune, le parfum du pastis et des tamaris, la fumée brune de l’opium puis celle des canons.
À travers l’histoire de sa famille – son père corse propriétaire du fameux hôtel et sa mère vietnamienne – c’est tout le Saigon des années 1930 à 1970 qui ressurgit : la vie quotidienne des Vietnamiens, la tragédie du métissage, le crépuscule du « règne des Blancs », la prospérité et les désillusions, la corruption et le sang.
Poste d’observation des personnalités militaires et politiques, journalistes, écrivains et cinéastes, le Continental est un lieu d’envoûtement par lequel sont passés Segalen, Malraux, Mayréna, Lucien Bodard, Graham Greene, Pierre Schoendoerffer, Jacques Laurent, Jean Lartéguy, Raoul Coutard ou encore Jacques Chancel.
Récit magnifique et poignant d’un témoin privilégié de l’Histoire et de ses coulisses, de l’Indochine française à la révolte de 1930, de la chute de Saigon à la guerre du Vietnam, Continental Saigon est un livre devenu mythique. Depuis sa première publication en 1977, il incarne autant les fantasmes de cette luxuriante et mystérieuse Indochine que le rêve colonial brisé.
« A la terrasse du Continental, on prenait en quelques heures la température de la ville, la mesure de son chaos et de sa folie. »
Philippe Franchini est né à Saigon. De 1965 à 1975, il a dirigé le Continental Palace. « Peintre par vocation, écrivain de profession, hôtelier de circonstance » (Bernardo Valli), l’auteur est avant tout un Eurasien déchiré par sa double culture mais nourri par le démon de l’aventure.
Pour plus d’informations sur le parcours et les publications de l’auteur, rendez-vous sur son blog personnel.